Airi et Chie sont les derniers ninjas du clan Neko. Quand les samouraïs du clan adverse prirent leur village, les deux chats alors chatons, fuirent en compagnie de leur grand-frère avec pour seul possession trois artefacts magiques : une épée, un miroir et une pierre précieuse.
Des années plus tard, Airi et Chi volent pour survivre dans un monde qui leur est complètement hostile. Leur ami Sen, un samouraï Shiba, les aide mais ce dernier se voit accuser d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Airi part à la recherche d'indice pour l'innocenter.

Un tome 1 prometteur ! Un récit très rythmé sur fond de culture japonaise.
A dévorer !

Dès 10 ans.

Lady Camembert, alias Cam, devient le Comte Camembert à la mort de son père. Étant une femme, elle ne peut espérer toucher l'héritage familial.
A peine installée sous sa nouvelle identité, elle se rend au bal de la princesse Brie de Fromage, et là c'est le coup de foudre.
Brie va t-elle s'apercevoir que Cam est une femme ? Par tous les moyens (plus ou moins), le comte Camembert tente de s'éloigner de la princesse mais rien n'est plus difficile.

J'ai adoré ! C'est frais comme un pot de crème fraîche et délicieusement savoureux comme un bon croque-monsieur ou madame (perso team croque-madame).
Et voilà ça m'a redonné faim....

Dès 14 ans.

J'avais dévoré cette trilogie il y a quelques années et le tome 1 sort enfin en poche (trop chouette !)
Kestrel est la fille du général de l'Empire. Elle a grandi sous fond de stratégie de batailles et de guerres. Un jour, au marché, elle achète Arin, un jeune esclave rebelle pour lui éviter la mort.
Mais elle l’achète beaucoup trop cher et dans l'Empire tout se paye un jour.

Un roman haletant avec des personnages complexes. Kestrel est une jeune femme stratège, maline et qui n'a pas froid aux yeux. Elle n'a rien à envier à Jude, de la saga du Prince Cruel.
Une petite ambiance à la Game of thrones saupoudrée d'une histoire d'amour impossible et voilà "The Curse".
Préparez-vous aux nombreux retournements de situation !

Dès 13 ans.

Quelle fin mais quelle fin, j'en ressors tremblante et stupéfaite, je ne m'y attendais absolument pas !

L'autrice nous partage sa passion du théâtre et surtout son amour pour Shakespeare, de ses pièces tragiques et de ses personnages aux émotions vives.

Oliver et ses six meilleurs amis n'aiment pas juste lire du Shakespeare, ils mangent Shakespeare, ils dorment Shakespeare, ils vivent Shakespeare car au conservatoire classique Dellecher, Shakespeare est comme un dieu. A leur quatrième et dernière année d'étude, Oliver et ses amis étudient le tragique. Leurs personnages sont fougueux, animés de désir de vengeance, de jalousie, de haine. Et ils ne ressentent pas ces émotions qu'à moitié, au point où les jeunes comédiens commencent à ressembler à leurs personnages.

Un mort est alors retrouvé parmi les sept.
10 ans plus tard, une fois sorti de prison, Oliver nous raconte toute l'histoire et sur ce qui s'est réellement passé.

C'était dur de reposer le livre avant qu'il ne soit fini. Un roman psychologique théâtralement déroutant !

Dès 14 ans.

Pour moi, un bon roman c'est d'abord une histoire prenante, c'est des personnages attachants.

Mais cette histoire ci est différente. C'est d'abord une ambiance, un lieu mystique où de vieilles légendes ressurgissent au gré des générations, ces louves qui apparaissent et disparaissent au même rythme que les feuilles d'un arbre. Cette famille de femmes qui se bat contre les préjugés, contre les rumeurs, contre la haine des hommes.

Cette émancipation, ce désir de liberté, si près et pourtant si loin si on ne part pas du village. Ce village où l'on ne part jamais vraiment car il est là, dans la tête, dans le cœur, dans les rêves.

Célia fait face au décès de sa grand-mère et retrouve la maison où elle a passé tant de ses années d'enfance. Tous ces tendres souvenirs qui s'imposent à elle. La porte de la chambre de sa grand-mère est toujours fermée à clef. Célia sait que sa grand-mère savait, savait tout et sur tout le monde. C'est pour cette raison qu'elle était autant haïe.

Dans ce village où tant d'horreurs et de monstres se cachent, Célia découvre peu à peu la vérité, sur sa famille, sur la série de meurtres qui s'est déroulée quelques années auparavant, sur les louves, leurs légendes et leur désir de liberté.

Alors, non, "Le cœur des louves" n'est pas juste un bon roman. Il est tant de choses : tantôt poétique, horrifique, tantôt merveilleux et attendrissant. C'est un roman incroyable qui m'a fait croire pendant plusieurs heures que je n'étais pas dans ce train bondé mais dans la petite bicoque de grand-mère Tina, ou dans la forêt, près du lac noir, à entendre les loups hurler.

Dès 15 ans.