- EAN13
- 9782402133760
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Balland)
- Date de publication
- 1991
- Collection
- Le Nadir
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Rétaorah : chronique d'une cité engloutie
Michel Boldoduc
FeniXX rédition numérique (Balland)
Le Nadir
Michel Boldoduc s’était déjà fait connaître par deux romans, « L’encerclé vif
» et « Le bateau de craie », et par une pièce de théâtre, « Les remontoires »,
trois œuvres publiées par Gallimard. Disparu prématurément en 1989, il venait
d’achever Rétaorah, chronique « imaginaire » d’une ville sans doute gréco-
arabe, clôturant une grande civilisation par une agonie épicurienne. Ce texte
à mi-chemin du roman et du récit est dû à un écrivain qui s’était tenu à
l’écart des courants littéraires ou médiatiques, leur préférant la thébaïde
d’une écriture lentement maturée ; il est aussi le parcours dramatique d’un
homme rongé d’avance par la perspective de sa propre destruction. En
attendant, Boldoduc nous conduit dans le lacis des rues et des vies secrètes
de la cité condamnée ; dans le creuset des passions au sein d’un univers
achevé mais encore assez fécond pour colorer violemment son crépuscule. Des
touches d’humour très fines ainsi qu’un art certain pour saisir au passage les
bonheurs quotidiens, viennent à propos relativiser l’atmosphère de « déclin ».
» et « Le bateau de craie », et par une pièce de théâtre, « Les remontoires »,
trois œuvres publiées par Gallimard. Disparu prématurément en 1989, il venait
d’achever Rétaorah, chronique « imaginaire » d’une ville sans doute gréco-
arabe, clôturant une grande civilisation par une agonie épicurienne. Ce texte
à mi-chemin du roman et du récit est dû à un écrivain qui s’était tenu à
l’écart des courants littéraires ou médiatiques, leur préférant la thébaïde
d’une écriture lentement maturée ; il est aussi le parcours dramatique d’un
homme rongé d’avance par la perspective de sa propre destruction. En
attendant, Boldoduc nous conduit dans le lacis des rues et des vies secrètes
de la cité condamnée ; dans le creuset des passions au sein d’un univers
achevé mais encore assez fécond pour colorer violemment son crépuscule. Des
touches d’humour très fines ainsi qu’un art certain pour saisir au passage les
bonheurs quotidiens, viennent à propos relativiser l’atmosphère de « déclin ».
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